Qui est le diable, l'autre ou l'Occident ?


Régis Le Sommier

21,90 €

Sortie prévue le 16 janvier 2025

« Nous avons dépensé neuf trillions de dollars à bombarder comme des malades le Moyen-Orient. Nous y avons semé la mort, y compris celle des nôtres. Et qu’est-ce que cela nous a rapporté ? Rien. » Donald Trump, 1er novembre 2024. 

La figure du diable hante la conscience collective depuis la nuit des temps. Il structure nos sociétés, qu’elles soient religieuses ou laïques. Parfois, le diable a été un ami avant d’être « démonisé ». Parfois, par la force des choses, il est devenu un allié. Et, parfois, il faut éliminer celui qui sert à masquer voire à justifier les errements de nos sociétés.

Ainsi, pendant la Seconde Guerre mondiale, nous avons pactisé avec Staline pour abattre un diable jugé plus redoutable : Hitler. En Irlande du Nord, les Britanniques ont fini par parler avec les représentants de l’IRA, comme les Français l’ont fait, quelques années plus tôt, avec le FLN algérien. Récemment, les Américains ont négocié avec les talibans, autre groupe terroriste, avant de leur remettre les clefs de l’Afghanistan. Saddam Hussein, Mouammar Kadhafi et Bachar al-Assad ont été les amis des Occidentaux avant que ceux-ci ne précipitent leur chute, quitte à provoquer le chaos dans leurs pays.

Reporter de guerre depuis 27 ans, Régis Le Sommier, qui a lui-même interviewé plusieurs personnalités infréquentables, a souhaité revisiter le concept du diable à l’aune des conflits récents ou actuels afin de répondre à une question : les conséquences délétères d’une géopolitique menée « au nom du bien » ne devraient-elles pas nous amener à douter du bien-fondé des actions que mènent nos gouvernants, aujourd’hui encore, contre ceux qu’ils aiment à désigner comme des diables ?

L'auteur

À 55 ans, Régis Le Sommier dirige le média Omerta. Ancien directeur adjoint de Paris Match, il est chroniqueur pour CNews, Radio Courtoisie et Le JDD. En 2017, il a obtenu le Grand Prix de la presse internationale pour sa couverture du Moyen-Orient ; en 2018, le prix de la meilleure enquête journalistique pour la bataille de Mossoul ; et, en 2023, le prix média du festival du livre de Cosnes-sur-Loire pour Jusqu’au dernier Ukrainien, essai paru aux éditions Max Milo.

240 pages | ISBN : 9782315022373

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