Lorsque son père, pilote de l’aéronavale, meurt en manœuvre, Marianne a à peine cinq ans. Face à la douleur de sa mère, à l’omniprésence de sa grand-mère, à ses petits frères qui monopolisent son attention, elle doit refouler sa propre souffrance. Pendant des années, elle vivra dans l’idée que l’absence du père n’est pas si tragique et qu’elle ne manque de rien. Il lui faudra grandir pour comprendre qu’elle est victime d’une détresse qui n’a pu s’exprimer. Elle partira en quête de ce père décédé, pour se trouver et être en paix avec elle-même. À l’histoire familiale se mêle alors celle de l’Aquilon, que Pierre Guillemin fut le dernier à piloter. Un témoignage qui souligne l’importance du père, dans une société où sa place dans le foyer est encore minorée.